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Monsieur TEGUIN Alphonse Privat PCA du C.I.R.E.A
08/01/2008 14:19
Excellences Messieurs les Ambassadeurs, Honorables invités, tout rang et tout ordre respectés et honorés, Mesdames, Messieurs, Chers frères du C.I.R.E.A, A toutes et à tous, Par ma voix le C.I.R.E.A vous souhaite la bienvenue. Au nom du C.I.R.E.A et en mon nom personnel, je voudrais vous dire merci, d’avoir accepté d’effectuer le déplacement pour honorer de votre présence effective, cette cérémonie. Permettez-moi honorables invités de ne pas faillir à ce devoir de dire merci à l’initiateur du dialogue direct qui nous permet aujourd’hui de procéder au lancement officiel de nos activités. Excellence, Monsieur le Président votre modestie dusse en souffrir, je voudrais saluer à sa juste valeur l’acte historique et hautement salutaire que vous venez de poser à travers le dialogue direct, acte de courage et d’homme d’Etat averti certes, mais surtout acte d’abnégation, de don de soi et d’esprit de sacrifice qui privilégie en toute circonstance le bonheur de son peuple. Le C.I.R.E.A groupement d’intérêt économique dont les activités ne peuvent prospérer qu’en période de paix par ma voix vous dit infiniment merci. J’associe à ces remerciements Monsieur le Premier Ministre qui a bien voulu accepter le dialogue à lui proposer par Monsieur le Chef de l’Etat. Merci à tous ceux qui de loin ou de près ont permis à ce dialogue d’aboutir, à savoir son Excellence, Monsieur Blaise COMPAORE Président du Burkina Faso, ainsi qu’à la communauté internationale dont la présence à nos côtés a été durant ces moments difficiles, un élément catalyseur de la paix. Je voudrais également associer à ces remerciements Messieurs les Ambassadeurs et toutes les éminentes personnalités qui, malgré les lourdes tâches qui sont les leurs ont accepté d’effectuer le déplacement de ce jour pour voir, entendre et partager avec nous cet espoir d’une Côte d’Ivoire nouvelle que dis-je d’une Afrique nouvelle c’est-à-dire digne, unie et prospère. Depuis la nuit des temps coloniaux, l’Afrique souffre. Toutes les théories politiques ou philosophies religieuses tendant à apaiser nos souffrances ne suffiront jamais à créer les conditions idéales de vie si elles n’aboutissent pas à un pragmatisme nécessaire et inévitable inhérent à nos réalités quotidiennes. Hier, l’Afrique a acquis son indépendance au prix de mille efforts dans la douleur et la violence. Aujourd’hui plusieurs décennies après nos indépendances nous nous trouvons face à des répressions violentes, des tueries, des guerres fratricides. L’Afrique est constamment dans la tourmente, dans la douleur, la souffrance, la misère et la désolation. De 1960 à nos jours que pouvons-nous retenir de notre chère Afrique. Est-ce une erreur de choix pour sortir l’Afrique du sous développement ? N’avons-nous pas la maturité requise pour conduire nos propres affaires ? Sommes-nous nos propres bourreaux ? Ou d’innocentes victimes tout simplement ? Que faut-il faire pour sortir de cette léthargie ? Est-ce réellement impossible de refuser cet afropéssimisme qui nous détruit et représente un véritable danger ? Que devons-nous faire aujourd’hui ? Quel devrait être le combat et la lutte opportune ? Ce sont là autant de questions que nous ne cesserons de nous poser mais également des pistes pertinentes de réflexions, de recherches et d’analyses à approfondir pouvant conduire certainement à une révision progressive de nos mentalités, à la façon de conduire nos propres affaires et de nous conduire sur cette voie étriquée, délicate, glissante, intransigeante qui conduit vers le développement. De 1960 à nos jours que pouvons nous retenir ? Si ce n’est l’implacable constat d’une Afrique en passe de devenir un véritable labyrinthe de malheurs si nous n’y prenons garde. Que pouvons-nous retenir ? Si ce n’est le constat amer d’une Afrique qui accuse sans cesse mais qui jamais ne s’accuse et de surcroît ne se remet jamais en cause. Les guerres se multiplient, la famine sévit, les maladies, les pandémies et autres épidémies font de l’Afrique leur nid privilégié, le chômage s’accentue pendant que nous faisons le tour du monde à la recherche d’un mouchoir qui essuierait nos larmes. Hélas, ce mouchoir après lequel nous courons si nous le trouvons ne suffira jamais pour essuyer et sécher nos larmes si abondantes si nous-mêmes ne nous interrogeons pas sur les causes réelles des guerres fratricides et autres misères qui jalonnent notre continent. Ces causes aussi paradoxales que cela puisse paraître sont d’ordre économique. Le véritable problème de l’Afrique relève de la pauvreté. Toutes autres causes souvent indexées ne sont que superficielles et servant de vernis au véritable problème de notre continent. Il suffit de regarder sincèrement en nous et autour de nous pour le comprendre. Il suffit de lire dans les souffrances du paysan, dans les cris de l’enfant, à travers les larmes de la femme et dans les incertitudes de l’étudiant pour comprendre que le véritable problème de l’Afrique, c’est la pauvreté. Oui la pauvreté, mère de tous les vices car elle fait déteindre sa laideur sur les esprits individuels qui une fois en collectivité laissent se développer en eux cette haine engendré par une vie transformée en survie. Comme dirait SHAKESPEARE « to be and not to be » C’est-à-dire être et ne pas être. Oui nombreux sont les africains qui sont sans être vraiment. Cependant quand on est sans être vraiment, quand on traverse l’existence telle une feuille morte jetée dans le vent, quelle valeur peut avoir la vie humaine à nos yeux ? Quelle valeur peut avoir l’être humain ? A ce stade de la vie, pauvres, indigents, miséreux et misérables comme nous les africains l’avons toujours été ; il est facile d’ôter la vie et de se faire ôter la vie. En un mot, il est facile de se faire la guerre ou de faire la guerre car en vérité c’est une vaine espérance que d’attendre la vertu là où sévissent misères et désolations. Observons tous donc la prison où notre chère Afrique est tenue en captivité. Pour se défaire de ces chaînes aujourd’hui elle doit comprendre et surtout maîtriser les paramètres que lui impose le nouveau millénaire en tirant des leçons du passé. C’est une lutte à mener, c’est un combat à gagner. D’ailleurs, c’est pourquoi, le C.I.R.E.A s’est donné pour devise : ensemble pour une Afrique digne unie et prospère. Honorables invités, mesdames, messieurs, ceci est un message pour toute l’Afrique et un message lancé à tous les amis de l’Afrique. Aujourd’hui nous devons aller à l’essentiel et l’essentiel pour nous, c’est d’aller jusqu’aux extrémités des campements porter ce message d’espoir. Ce message qui invite l’africain à sortir de la misère par le mérite et sa propre intelligence. Pour ce faire, le C.I.R.E.A s’est doté d’une organisation qui le rend accessible à tous ceux qui, comme nous croient que la puissance économique peut-être une réalité africaine. Nous vous invitons s’il vous plaît à faire avec nous cet examen de conscience pour voir et comprendre que par delà nos divergences et différences apparentes, il y a quelque chose de grand, de beau, de merveilleux à réaliser. L’heure est donc venue pour que l’Afrique entame son auto-libération, pour que la jeunesse, l’avenir et l’espoir de demain puisse croire en des lendemains meilleurs. Seule l’addition de nos efforts respectifs à comprendre et à nous adapter à cet esprit, nous permettra sans aucun doute de sortir du sous développement. Sortons des rues, sortons des fronts, rejoignez-nous dans le C.I.R.E.A car plus le C.I.R.E.A sera grand et davantage la pauvreté reculera. Tous ensemble pour une Afrique unie, c’est dans l’union que nous bâtirons aujourd’hui l’Afrique de demain. Tous ensemble pour une Afrique digne, halte à la perpétuelle lamentation, halte à la mendicité légendaire. Tous ensemble pour une Afrique prospère, car unis et vêtus de dignité nous ne pouvons que mettre nos intelligences au service de notre continent pour un développement harmonieux et durable. Certes, d’aucuns diront, des africains y compris que cette mission est un rêve. Mais si c’en était un, donnons-nous la volonté nécessaire et toute la détermination qu’il faut pour que ce rêve devienne réalité car il y va du progrès pour tous et du bonheur pour chacun. A tous ceux qui aiment l’homme et qui respectent la vie humaine, à tous ceux qui aiment l’Afrique et qui croient en son développement, nous tendons la main pour que vive le C.I.R.E.A et qu’ensemble nous construisions une Afrique digne, unie et prospère. A ce stade de mon propos, je voudrais lancer du haut de cette tribune un appel à la classe politique africaine en général et ivoirienne en particulier pour faire de ce noble métier qu’est la politique l’art de rendre heureuse l’Afrique. C’est-à-dire mener le bon combat, le combat juste, celui qui libère l’Afrique et la propulse vers des avancées notables et positives. A la jeunesse africaine en général et ivoirienne en particulier, nous demandons un sens patriotique élevé et une conscience économique à toute épreuve ; car nous ne cesserons de le répéter c’est une vaine espérance que d’attendre la vertu là où sévissent misères et désolations. A la femme africaine en général et ivoirienne en particulier, nous disons que la lutte nécessaire et opportune qui vous interpelle aujourd’hui est celle qui libérera l’Afrique de la misère, de la désolation, des guerres fratricides pour une conscience économique certaine. C’est cette lutte engagée aux côtés des hommes partout où il y a le bon combat, le combat juste et nécessaire pour l’avancée de l’Afrique. Chères sœurs, chères mères et chères épouses, aujourd’hui plus que jamais, nous vous prions de mettre en éveil votre conscience maternelle et économique pour aider l’Afrique à aller de l’avant. Excellences, Messieurs les Ambassadeurs, nous vous prions de bien vouloir transmettre à nos frères nos salutations distinguées et que très bientôt avec votre bénédiction s’il vous plaît Excellences, nous foulerons le sol de vos différents pays pour porter ce message d’espoir afin qu’ensemble nous construisions aujourd’hui l’Afrique de demain, c’est-à-dire digne, unie et prospère. Il est grand temps pour une reconversion de nos mentalités car agir autrement c’est laisser porte ouverte à l’illusion, à d’autres formes d’esclavage des peuples Africains. L’Afrique n’a que trop souffert, il est temps d’agir pour sauver notre mère patrie et de surcroît considérée comme berceau de l’humanité. Une Afrique à genoux qui prie sans cesse. Une Afrique dont les larmes coulent constamment cependant. Une Afrique qui à force de prier les yeux fermés n’a même plus le temps et les moyens de sauvegarder la moindre nécessité vitale et meurt de faim. Pauvre Afrique, ton salut, s’il doit passer par la prière demeure avant tout une nette prise de conscience de l’homme noir, dans sa capacité à comprendre et à prendre des initiatives positives en toute responsabilité pour son plein épanouissement. Ton salut, s’il doit passer par la prière sera dans la méditation sereine à la lueur de ta propre conscience que Dieu le Tout-Puissant te révèlera les causes des maux qui te rongent et leurs solutions aussi. Personne mieux que toi-même ne peut y remédier. Aide-toi et ciel t’aidera a-t-on dit ; mais aussi, l’homme qui a faim n’est pas un homme libre a dit un sage de l’Afrique. Ensemble donc pour la création des richesses, pour la conquête d’un pouvoir d’achat toujours plus fort et pour un développement durable. Frantz FANON, psychologue martiniquais ne disait-il pas et je cite « chaque génération doit découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir.» Faisons en sorte de ne pas trahir la nôtre. Car comme l’annonçait très tôt cet autre sage : « l’Afrique écrira sa propre histoire et elle sera au Nord et au Sud du Sahara, une histoire de gloire et de dignité. » La puissance économique doit être aussi une réalité africaine. Ensemble donc pour une Afrique, digne, unie et prospère. Ensemble pour une Côte d’Ivoire réconciliée, digne, unie et prospère. Je vous remercie.
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